Diverticulite : définition, symptômes et solutions concrètes

Vous avez entendu parler de la diverticulite ou on vous l’a diagnostiquée récemment ? Pas de panique, on vous explique simplement ce que c’est, quels signes surveiller et comment la gérer au quotidien.

Les symptômes et le diagnostic

La diverticulite, c’est l’inflammation d’une petite poche (diverticule) qui se forme dans la paroi du côlon, surtout dans le côlon sigmoïde. La plupart des gens ne ressentent rien tant que ces poches ne s’infectent pas. Quand l’inflammation apparaît, les symptômes sont souvent assez clairs :

• Douleurs abdominales intenses, généralement à gauche, qui s’aggravent après les repas.
• Fièvre, frissons et parfois nausées ou vomissements.
• Changements dans les selles : constipation ou diarrhée, parfois sang dans les selles.
• Ballonnements et sensation de lourdeur.

Si vous avez plusieurs de ces signes, il faut consulter rapidement. Le médecin demande généralement un examen clinique, puis confirme avec un scanner abdominal ou une coloscopie. Ce sont les moyens les plus fiables pour montrer l’inflammation et exclure d’autres problèmes.

Traitements et prévention

Le traitement dépend de la gravité. Dans les cas légers, on vous prescrira des antibiotiques, un repos intestinal et une hydratation suffisante. Vous devrez suivre un régime pauvre en fibres pendant quelques jours, puis réintroduire les fibres progressivement.

Pour les formes plus sévères, l’hospitalisation peut être nécessaire. On parle de jeûne total, d’antibiotiques injectés et parfois d’une intervention chirurgicale si le côlon est perforé ou s’il y a des complications récurrentes.

Le vrai défi, c’est d’éviter les récidives. Voici les gestes qui font vraiment la différence :

1. Boire beaucoup d’eau : au moins 1,5 à 2 litres par jour pour garder les selles molles.
2. Manger des fibres : fruits, légumes, céréales complètes. Commencez doucement et augmentez graduellement la quantité.
3. Faire de l’exercice régulièrement : la marche, le vélo ou le stretching aident le transit.
4. Éviter les aliments irritants : épices fortes, alcool, caféine excessive, qui peuvent aggraver l’inflammation.
5. Ne pas retenir les selles : dès que l’envie se fait sentir, allez aux toilettes. Le retard augmente la pression dans le côlon.

Si vous avez déjà eu une diverticulite, gardez un suivi avec votre médecin. Des contrôles réguliers permettent de détecter d’éventuelles nouvelles poches avant qu’elles ne s’infectent.

En résumé, la diverticulite n’est pas une fatalité. En comprenant les symptômes, en suivant le traitement prescrit et en adoptant un mode de vie riche en fibres et en activité physique, vous réduisez fortement le risque de récidive. Prenez soin de votre ventre, écoutez les signaux de votre corps et n’hésitez pas à demander un avis médical dès les premiers signes. Votre santé digestive vous remerciera.